Connaissez-vous l’histoire du mur des « Je t’aime » ?
Dans le square Jehan-Rictus, qui rend hommage au poète français éponyme, de son nom d’origine Gabriel Randon de Saint-Amand, derrière la place des Abbesses, vous pouvez découvrir une œuvre insolite et magique de Frédéric Baron : le mur des « Je t’aime », encerclé de verdure. À l’origine, pour créer cette fresque d’amour, Frédéric Baron a récolté plus de 1 500 « Je t’aime » dans plusieurs langues et dialectes, auprès de sa famille, de ses amis et de ses voisins. Il a fait appel à l’artiste Claire Kitto, calligraphe, pour les écrire avec créativité, élégance et harmonie. La réalisation de l’œuvre, un mur de 40 m2 , est confiée à un spécialiste des murs peints qui reproduit les 311 « Je t’aime » calligraphiés, déclinés en 250 langues. Vous pourrez les lire en mandarin, en arabe, en espagnol ou en un dialecte rare ou oublié comme l’inuit ou le navajo. Cette promenade est une vraie ballade romantique à travers le monde et les époques… Aucune autre ville que Paris, la ville des amoureux, ne pouvait mieux accueillir cette œuvre si romantique ! Et Montmartre n’est-il pas le quartier idéal ? Derrière cette œuvre mondialement connue se cachent quelques énigmes ! Tout d’abord la symbolique… Dans l’imaginaire collectif, le mur est symbole de division, voire de séparation. L’artiste a choisi sciemment cette symbolique pour casser cette image persistante en démontrant qu’un mur peut être un support à l’amour. Et enfin, un petit détail qui fait toute la différence ! Sur les 612 carreaux en lave émaillée d’un bleu profond, des éclats de couleur rouges vous sautent aux yeux ! Chacun d’eux représente un morceau de « cœur brisé » qui rassemblés formeraient un cœur parfaitement composé. Le quartier des Abbesses regorge de ce types d’histoires fascinantes et d’œuvres d’art toujours plus originales, comme le street-art, des sculptures… Une aubaine pour les passionnés d’art qui apprécient tant ce quartier ou souhaiteraient y vivre.