Le saviez-vous ? Le café des Deux Moulins… The place to be !
Ça, vous le savez, le quartier de Montmartre, avec son histoire si riche, regorge de lieux magiques et de secrets bien gardés… Mais connaissez-vous ce café-brasserie situé dans la partie basse de la renommée rue Lepic, au 15 exactement, entre le boulevard de Clichy et la rue des Abbesses, rendu célèbre par le film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ? Discussions de poulbots Le café des Deux Moulins, c’est une histoire qui débute au début du XXè siècle, mais le nom actuel de l’établissement qui fait référence à sa situation géographique, entre le Moulin Rouge et le Moulin de la Galette, ne fut adopté que dans les années 50. Puisque les murs ont des oreilles, il y a fort à parier que ce café typique du 18è arrondissement, a enregistré tous les secrets des montmartrois de l’époque et les échanges philosophiques de comptoirs des petits poulbots ! Ah… si les murs pouvaient parler… Plus montmartrois que les montmartrois À l’angle de la rue Cauchois, en grimpant la rue Lepic, le café fait sa vie et rassemblent les habitués, entre petits blancs au comptoir dès 7h du matin, cafés-calva et pintes de fins de soirées ! Il arbore une belle devanture rouge qui met en valeur son nom, qui se découpe fièrement en lettres lumineuses. Ouvert non stop, du lundi au dimanche, les places de sa terrasse se disputent dès que les premiers rayons du soleil pointent leur nez. 2001, la star du quartier Cette année-là, le réalisateur Jean-Pierre Jeunet, habitant lui-même le quartier, comme de nombreux acteurs et comédiens, fait du café des Deux Moulins un des décors de son film qui met en scène la jeune serveuse de bar Amélie Poulain, interprétée par Audrey Tautou, surveillée par Georgette qui tient le tabac du lieu, incarnée par Isabelle Nanty. Le film est un vrai succès populaire – plus de 8 millions d’entrées – et le café devient une star. Rien ne sera plus jamais comme avant… Les flashs des touristes du monde entier mettent en lumière le lieu, extérieur, intérieur, jour et nuit ! La quiétude revenue Le nouveau propriétaire décide de fermer les portes du tabac en 2002 et, au fil des ans, les touristes fréquentent toujours l’endroit, mais les montmartrois ont pu reprendre possession de leur café qui s’adapte à l’évolution de la population locale, moins âgée, moins titiparisienne, plus bobo… Il y toujours le petit blanc mais on le consomme aujourd’hui avec modération, à 17h plutôt qu’à 7h de matin.